Évasion
Dispute entre amies
D'un regard
Tu n'es plus là
L'automne
Mon refuge
Sortir de l'obscurité
Trompée
Motivation
Le lien
Tu n'es plus là

Il était dans une salle blanche. Entièrement blanc. Eclairée d'une lumière de la même couleur, rend l'endroit éclatant. Mais cela ne semblait pas le déranger. En face de lui se dessine un plan dont des endroits étaient reliés on ne savait comment par des fils rouges, rejoignant des photos de monument, des morceaux d'article, des portraits. Il fixait ce plan depuis plusieurs dizaines de minutes, marmonnant dans sa barbe des choses inaudibles.

Puis, il balaya le contenu du mur en face de lui d'un mouvement de main, et un cadavre recouvert d'un drap de la même couleur que son teint apparu en face de lui.

- Ashley. 45 ans. Veuve depuis une dizaine d'année. Elle vit avec un chien et deux chats. Anglaise. Elle a des moyens. Des traces d'étranglement, mais morte d'une manière mystérieuse.

Il se teinte la tête un instant, cherchant la clé à ce mystère accablant. Une femme a été tuée de manière mystérieuse. Il refit un mouvement de main et le corps fut remplacé par une sphère étrange avec une courte inscription d'une langue inconnue toute aussi mystérieuse. En-dessous de cet objet, divers os d'animaux dont l'existence était douteuse trônait tel un nid pour la sphère. Il n'y comprenait rien. Il avait eu des cas similaires dans différents endroits de la ville de Londres. Il avait beau les relier entre elles, il ne vit rien en commun.

Il s'approcha de ces choses qui l'intriguaient tant. Les os avaient une courbure presque artistique, mais il était certain que ce n'était pas sculpté et que c'était véritablement des os, ayant fait un contrôle de calcium. Il regardait l'inscription avant de se souvenir d'un livre mystérieux dont il avait entendu parler par les proches d'une des victimes. Il soupira. John pensait que c'était quelque chose qui ne venait pas de la Terre. Mais cela était inconcevable pour ce célèbre détective.

Comme si quelqu'un avait lu dans ses pensées, une voix féminine et joueuse s'éleva de nul part.

- Et si tu t'ouvrais un peu plus sur les choses qui te semblent anormales ?

Le ténébreux râla un peu avant d'avoir un rire jaune. Il se retourna pour voir une femme d'une trentaine d'années, les cheveux bruns attachés en un chignon brouillon, ses yeux marrons l'observaient avec ce même air malicieux derrière ses lunettes en métal. Il s'énerva à la vue.

- C'est irrationnel. C'est tout simplement impossible. Une autre dimension, comme si c'était possible !

- Parce que c'est pas irrationnel de me parler dans ton palais mental ? Quoi que ce soit le temps que je voulais venir ici, je ne suis pas déçue. Bon ça manque un peu de déco mais...

- Claire taisez-vous ! Vous êtes morte. Vous n'êtes pas réelle.

Il lui tourna le dos. Il ne pouvait pas pas la regarder. C'était impossible. Elle ne devait pas être là. Elle devait être morte depuis un mois déjà. Depuis que l'affaire avait commencé.

Une main se posa sur son épaule droite, comme pour le calme et le réconforter.

- Ouvre-toi au monde inconnu. Si vraiment cette affaire te tient autant à cœur que ce que j'entrevois, il faut que tu envisage les possibilités les plus folles. Surtout pour cette enquête.

Il ne économise rien. Alors elle lâcha son étreinte et commençait à s'éloigner. Son pas léger mais bruyant par ses talons, s'éloignait avant que les claquements cessèrent.

- Je vais te donner un porte-bonheur. Utilisation de Fais-en bon. Maintenant réveille-toi Sherly. Réveille-toi...

- Sherlock pour l'amour de dieu réveille-toi !

Le détective ouvrit les yeux dans un sursaut, la sueur coulant de son front jusqu'à son cou. Le souffle court, il regardait autour de lui, comme s'il redécouvrait les lieux. La cheminée était allumé pour réchauffer la pièce du froid de l'hiver, il pouvait sentir sa chaleur à sa droite. En face de lui se développer son médecin et surtout son seul ami. John avait fini de le secouer, le regard tout aussi inquiet qu'en colère. Il desserra son emprise sur ses épaules.

- Bon sang, qu'est-ce que tu as encore pris comme saloperie ?

Il ne réussit pas et se leva, le teint toujours aussi livide. Il devait marcher, se dégourdir les jambes et surtout, s'assurer qu'il était bien dans le monde réel. Il arriva à son bureau. Enfin, celui de John qui écrivait autrefois ses articles lorsqu'il habitait ici. Un détail le marqua. Les sourcils froncés, il attrapa du bout des doigts un serpent enroulé en ou qui servait de bague. Il la reconnaissait et ses yeux s'ouvrirent un peu plus. Désemparé, il ignora les remarques d'alertes du médecin. Il regardait avec attention le bijou, comme pour analyser si c'était l'objet de sa mémoire ou non.

- Sherlock, dîtes quelque chose. N'importe quoi !

- Allons régler cette sordide affaire, Watson.

Il attrapa son manteau puis son écharpe, et sans attendre son compagnon d'aventure, il dévala les escaliers en enfilant la bague sur son petit doigt gauche.

- Nous allons le faire ensemble, Claire...

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