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Octobre
Особисте
Salut la compagnie !
La vache, on est déjà le 4 octobre... Ça passe super vite 😅
Je voulais vous demander, est-ce que vous faites l'inktober ? J'ai aussi vu passer de nombreuses versions du « writober » (notamment avec des programmes un peu selfcare) sur Instagram, et ça me tentait bien. Il faut juste que je trouve le temps !
De votre côté, quoi de prévu pour ce mois-ci ? Repos, écriture, cours/travail ?
Passez une belle fin de journée ✨
Особисте
Hey ici~
J'espère que vous allez bieeen
Aujourd'hui c'est l'anniversaire de ma mère, so ma sœur a fait un gâteau et on a acheté des fleurs ✨ and I'm happy.
Le week-end arrive déjà, j'ai l'impression que le temps défile à toute allure- ça fait déjà un mois que j'ai repris les cours.
Je vais faire un peu de tri sur mon compte SB, histoire de le mettre à jour, corriger 2-3 petites choses, etc. Il faut aussi que je trie mes poèmes non-publiés pour les poster ici. Pourquoi pas un par semaine, pour ne pas spammer ? Je vais voir :)
Je retourne à ma bêta-lecture/écriture,
Passez une belle soirée !
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Être
Je ne veux pas être quelqu'un
Je veux être la brise qui souffle sur le lac
La fleur qui s'ouvre doucement
L'abeille qui danse dans le vent
Je ne veux pas être un humain
Je veux être la plume qui gracieusement se pose
L'encre qui s'écoule sur le papier
L'herbe pleine de rosée
Je ne veux pas être quelqu'un
Je veux être la mer qui se déchaîne
La pluie qui tombe sur la terre
La mélodie d'un beau mystère
Je ne veux pas être un humain
Je veux être le soleil qui tape
La brume qui disparaît
Le souvenir vite effacé
Je ne veux pas être un objet
Je veux juste être un enfant
Esprit tranquille et âme en paix
Oubliées les larmes d'antan
2
2
152
4 - 6 - 4 - 6
Si le temps passe
Moi je remonte le fil
Chemin d'argent
Parsemé d'illusions
Si la lune meurt
Moi je ferme les yeux
Les étoiles brillent
Et filent dans le vent
Si le monde brûle
Moi je le laisse mourir
Mer déchaînée
Restera solitaire
6
5
167
Insensé
J'inspire. J'expire. J'inspire. J'expire.
J'ai craqué.
J'étais bien, hors du temps. Isolée dans une bulle irisée.
Mais mon cœur était trop lourd. Il a pris le dessus.
C'est une cage. Je suis enfermée dans ce tourbillon.
J'essaye de m'en sortir, je suffoque. Les barreaux se referment sur moi, m'opressent. M'écrasent.
Je tends une main, repousse les assaux de mon esprit. Nier. Et J'inspire une grande rasade d'air. Je l'expire doucement.
J'inspire. J'expire. J'inspire. J'expire.
Et je sors de la bulle. D'abord lentement : juste le haut du corps, je ne dois pas me presser.
Le vent m'attire et je retombe brutalement dans la réalité. Je panique, je suis peut-être un peu plus heureuse.
Mais je sais que le poids sur mon cœur s'est encore alourdi en revenant dans le temps. Parce que retourner là-bas, c'est dire « je vais mieux ». Mais est-ce vrai ?
Et les pensées m'assaillent. Les théories, les préjugés, les questions. Les cris.
Non ! Je ne veux pas. Pas réfléchir.
A côté de moi, le piano joue encore et toujours – doux, mélancolique. Je me réfugie un instant dans la mélodie.
J'inspire. J'expire. J'inspire. J'expire.
J'ouvre les yeux. La bulle disparaît un instant. Et soudain elle m'enveloppe. Tendre... Chaude, réconfortante.
Je veux revenir en arrière. Maudits choix.
La bulle se reforme partiellement autour de moi, je suis à nouveau hors du temps, le cœur lourd, et j'attends.
Mais quoi ?
Une plume s'engouffre par une fissure, se dépose délicatement dans ma main froide.
Brusquement elle entaille mon poignet. De l'encre vermeille coule de sa pointe et soudain...
Tout disparaît.
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