31 Décembre
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Mai
J'allais mieux, mes idées noires étaient parties loin, et je souriais tous les jours.

Tout ça grâce à toi.

Avec un sourire taquin, mes amis ont affirmé que je serais totalement perdue, sans toi. Je n'ai pas démenti. Parce que c'est vrai.

Depuis ce fameux jour en Avril, lorsqu'on a passé l'après midi ensemble, tu as encore plus occupé mes pensées qu'avant. Si c'est possible.

Et il faut croire que tu vivais la même chose de ton côté car j'ai aujourd'hui le privilège d'être dans tes bras, de te tenir la main, et de parler d'absolument tout et rien avec toi.

En clair, tout allait très bien.

Mais ce matin... ce matin, la suite de petits moments de bonheur et de rires qu'était ma vie a tout simplement déraillé. Elle a volé en éclat, s'est pulvérisée.

Elle a disparu.

Moi qui, depuis les fêtes, avait toujours réussi à me contrôler, à me retenir, j'ai craqué, c'est aussi simple que ça.

Ce matin, au petit déjeuner, mon père avait fait des pancakes. J'ai senti l'odeur lorsque je suis descendue à la cuisine. Mon corps a réussi l'exploit d'avoir trois réactions en même temps.

Mon estomac a gargouillé avant de se tordre d'angoisse la seconde d'après. Une puissante nausée m'a coupé le souffle.

Des pancakes. Beurk, beurk, beurk !     a fait ma conscience.

Mais non, c'est très bon, les pancakes. Plein de vitamines ! c'est ce que j'ai pensé déséspérément.

Non, non, non ! a rugi ma conscience.

Faisant de mon mieux pour l'ignorer, je suis descendue dans la cuisine, un sourire factice aux lèvres.

J'ai salué mes parents, et je me suis installée à table. Puis, sous le regard inquiet de ma mère qui me donnait à chaque fois un peu plus envie d'exploser, j'ai pris une bouchée de pancake. Puis une autre. Et encore une autre, jusqu'à le terminer.

Essayant d'ignorer ce sentiment qui me tordait l'estomac et le léger murmure dans ma tête, j'en ai mangé un deuxième.

Puis je me suis levée de table et je suis allée me préparer avant d'aller en cours.
                           ****
Pendant les deux heures de cours qui précédaient la récréation, j'ai essayé de me calmer, et de ne pas penser au nombre de calories que m'avaient fait prendre ces deux pancakes. J'ai vraiment essayé. Mais dès que la cloche a sonné, j'ai filé au toilettes. Et j'ai vomi.

Puis, malgré ce léger sentiment de satisfaction, j'ai fondu en larmes, ignorant mes amies qui m'appelaient de l'autre côté de la porte.

Et voilà. L'enfer allait recommencer.


Hey ! Je suis désolée d'avoir mis tant de temps à publier mais je n'arrivais pas à mettre des mots sur ce que pouvait ressentir la jeune fille dans ce qui passe dans ce chapitre... j'ai réecrit ce chapitre plusieurs fois mais à chaque fois ça ne me plaisait pas trop. Et là, je crois que c'est la bonne ! Dites moi ce que vous en pensez dans les commentaires et n'oubliez pas de voter, les deux ça fait toujours plaisir !

Bisous.
© Butterfly ,
книга «Au Fil Des Quatre Saisons».
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