Вірші
Plate
Elle était plate, c'était une réalité
Elle ne peut pas s'en échapper
Les regards des autres sont moqueurs
La société les rend sans cœur
Elle ne veut plus subir les moqueries
On lui dit que ce sont des blagues, elle rit
Mais au fond, elle est blessée
Mais elle tente de s'accrocher
Elle avait honte de son corps qui n'avait pas fini de grandir
Elle avait peur de ce que les autres pouvaient dire
Son corps était creux mais son coeur était plein
Leurs regards s'en fichaient bien
Leurs doigts moqueurs se sont affaissés
Et leurs rires se sont estompés
La société l'a ridiculisée, humiliée
Fait croire que son corps était une priorité
Mais elle a grandi, a changé de mentalité
On l'a dite plate mais elle est fière d'exister
Elle emmerde tous ses stupides préjugés
Elle veut pas perdre sa vie à la gagner.
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Les coeurs de Pandore
Arrogance désespérante
Soif de pouvoir illimitée
Laisser les populations hurlantes
De faim, froid et pauvreté
Est-ce ça, notre monde de torture
Un monde de censures et salissures
Où deux êtres du même sexe qui osent s'aimer
Sont insultés, frappés, méprisés et assassinés
Ceux qui ont une croyance
Sont enfermés sous silence
Ceux qui peinent à joindre les deux bouts
Sont méprisés par ceux pleins de sous
Certains enfants meurent de faim
D'autres sont nourris au grain
Certaines femmes sont violées
D'autres sont seules et frappées
Il est beau notre monde de chien
Avoir et être n'ont pas la même valeur
Les gens ne veulent que des biens
Et certains n'ont de richesses que leur cœur
Notre monde est terne, sans rien de beau
Où les gens sont infoutus de reconnaître leurs erreurs
Mais si l'on commence à reconnaître nos défauts
Notre monde pourrait devenir un monde sans pleurs
Et si l'on avait autrefois ouvert nos coeurs
Toute la bienveillance du monde s'en est échappé
Mais on les a ensuite refermé, laissant nos peurs
Nos mauvais côtés nous contrôler ?
Et si il suffisait d'arrêter être faux culs ou de juger
D'arrêter de pleurer de tout et rire de rien
D'arrêter de ne jurer que par les marques ou la beauté
Arrêtez de détruire des vies, de prôner le patriarcat
Accepte les autres tel que tu les vois
Au fond de lui notre monde est une mine d'or
Alors laissez parler ton coeur de Pandore.
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Miroir de la société
Moi j'vis dans un pays
Qui prône la démocratie
Mais derrière ces airs de faux-semblant
Se cache une obsession pour l'argent
J'vais exploser, hurler, tout casser
J'en ai ma claque de cette société
Là où il y avait des dizaines de valeurs
Tout a disparu dans un océan de froideur
"Pourquoi tu te plains de notre belle patrie ?"
"Après tout on a notre chère démocratie !"
Ouais, il est beau notre monde à chier
Il nous donne le choix d'élire celui qui va nous diriger
Entre le gosse de riche qui voit couler de nos gestes des billets
Et l'autre conne qui veut foutre dehors les étrangers
La pauvreté, les inégalités, les larmes et les pleurs
Le harcèlement, abus et autres douleurs
C'est ça notre véritable planète aux milles pleurs
La démocratie c'est beau, plein de promesses, c'est précieux avec des égalités
Mais des connards plein de profits l'utilisent pour dire qu'on a pas à gueuler
J'en peux plus je vais tout casser
La démocratie n'est que le miroir de la société
Mais tout le monde sait que ce miroir est fissuré.
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Liar Mask
Tel un reflet glaçant apportant l’apocalypse
La lune s’est teintée de rouge après l’éclipse
Muni d’un visage factice, cachant cet animal que je suis
Je m’approche de mes ennemis, infâme démons qui sourient
Semblable à un oiseau en cage, plumes chatoyantes ternies
Je ne rêve que de m’évader de cette prison aux murs noircis.
L’histoire, encore et toujours, est en train de se rejouer
Je décide de m’armer de mes émotions oubliées
Oublie ta miséreuse fausseté
Libère ta haine qui n’aspire qu’à s’éparpiller
Combien de gouttes de larmes et de sang devront encore souiller la terre
Tranche comme si tu offrais une prière
Et colore de rouge cette terre maudite
Les supplications de mes victimes me ronge
Je tremble sous un ciel vêtu de mensonges
Mon faux visage ne camoufle pas mes faiblesses
Et il laisse à l’air libre leurs rires qui ne cessent
Le chevalier de la lune m’emmènera au loin danser
Sans que mes bourreaux ne puissent tout m’enlever
Les cris de mon être lacèrent ma gorge déjà endolorie
Toutes mes douleurs se sont enfuies
Combien de vie encore je devrai sacrifier
Pour juste pouvoir encore me relever
Je dois encore colorer de rouge cette terre maudite
Je me dévouerai corps et lames
Juste pour se faire s’envoler de mon âme
Ce monde qui ne sera jamais mien
Je lutte, oubliant mes sentiments lointains
L’abîme ne fait pas le moi
J’ai oublié ce pourquoi je suis là
La pluie rouge ruisselle le long de mes mains
Je ne peux plus rien faire d’autres que la détailler d’un regard éteint
Je mets ma vie en jeu. Je vais enfin y mettre fin.
Les ailes des oiseaux en cage deviendront les ailes de la liberté
Je taillerai des battements de courage dans le ciel sans m’arrêter
La vie que nous avions ne sera plus jamais à nous
Le chevalier de la lune brûle d’excitation
Je suis mort, oiseau libéré en pleine ascension.
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