Introduction
Prologue
Chapitre 1 partie 1
Chapitre 1 partie 2
Chapitre 1 partie 3
Chapitre 1 partie 4
Chapitre 1 partie 2
«Bah alors ? La petite pute n'a toujours pas trouvé sa monnaie ? Quelle tristesse !»
Je regardais dans la direction de la voix et aperçu Kélian, ce fameux ex petit ami dont je vous est parlé précédemment. Il me fixait avec un sourire narquois.
C'est lui qui m'a plaqué il y a quelques mois de ça, sois disant parce que je faisais trop, je cite, la "pute" selon lui. Depuis j'essaie de ne plus le calculer mais c'est impossible... Malgré les insultes qu'il me sort, je l'aime encore mais je n'arrive même pas à savoir pourquoi je suis toujours attachée à lui. Ce n'est rien de plus qu'un monstre. Peu importe. Je me désintéressais de lui et partit dans la classe de mon prochain cours sans porter plus aucune attention, que ce soit à Amyne où à Kélian. Tout cela en esquivant, ou du moins, en essayant d’esquiver, les regards des nombreuses personnes retourné face a moi suite à la réflexion de mon dénommé ex petit ami. Je rentra dans la classe, gêné de cet évènement. Je m’installa à ma place habituelle, côté fenêtre, puis suite au début du cours, je perdis le fil et resta fixé le regard dehors et m’enfonça dans l’inactivité et les songes. Mon esprit fut ailleurs. Pensées sur pensées, je rêvassais. Je jouais avec mon stylo sur la table. Je le faisais glisser entre mes doigts puis je le prenais et recommençais. On pouvait entendre les claquements et frottement des deux objets accompagné d'un petit clip du ressort qui résonnait dans une grande partie de la salle.
Un gros coup résonna dans ma tête. Je sorti de mes pensées et pus apercevoir mon professeur posé devant mes yeux, les poings fermés sur la table, le regard remplit de colère. Je pouvais presque apercevoir la veine de son front.
«Peux-tu répéter ce que je viens de dire ?!» Il était tellement énervé qu'il en avait presque les yeux rouges.
Je réfléchis un long moment. Toutes les leçons me passaient par la tête mais rien ne vint. Je décidais alors de me lancer. Je répondis sereinement.
« Ce que je viens de dire »
Toute la classe explosa de rire. Les voies s'entremêlèrent, les chuchotements qui se transformaient en éclat de rire fusillèrent dans toute la salle au point qu'on ne puisse plus entendre nos propres pensées. Sauf le professeur et moi. On se regardait dans les yeux en ignorant la confusion de chacun de mes camarades. Il continua à me toiser de ses yeux sinistres, sûrement pour me trouver un point faible mais je restais sans émotion. Je pus apercevoir dans le reflet de ses yeux que mon regard était vide, sans lueur. J'en pouvais même apercevoir une pointe d'obscurité.
Tout de suite la classe arrêtait de rire, la cacophonie pris fin, le silence fut roi. Le professeur ne me lâchait pas des yeux une seconde. Ni lui ni moi ne clignait des yeux, j'aurais cru jouer au jeu du regard. Je ne bougeais toujours pas, mon visage restait fade, sans le scintillement d'une moindre émotion, même pas un sourire. Neutre.
Après quelques minutes de calme complet, le professeur se relevait doucement et commençait à prendre une grosse bouffée d'aire.
«Tu n'iras pas loin»
Il retournait face au tableau, pris le feutre et continua son cours malgré le chahut qui reprit son rôle dans la pièce. Je recommençais de rêvasser malgré ce qu'il venait de se passer.


A la fin de l'heure, quand la sonnerie pris le temps de retentir dans tout l'établissement scolaire, je repris ma marche habituelle. C'est à dire que je me levais, pris mes affaires dans les mains et recommençais à tracer mon chemin tête basse.
Et puis comme à chaque jour, étant donné que je ne traîne avec plus personne, je repensais à mon avenir ainsi qu'à la vie en elle-même. A vrai dire j'étais perdu. Je ne savais pas trop quoi faire. Entre Kélian, Amyne, Rayan et tous les autres abrutis de ce monde, je me poser certaines questions. En vrai je ne savais pas du tout ce que je pouvais faire sur cette planète. Je me sentais comme un aliène qu'on avait placé à la mauvaise place. Je me sentais comme un déchet qu'on avait posé au bout d'une table et que plus personne n'a plus jamais touché. C'était un peu la sensation d'être inutile face aux autres, quand tu n'as vraiment rien à faire. T'a beau essayer de chercher des choses mais tu te sens différente malgré les nombreux efforts que tu as fournis depuis tant d'années. C'est un peu comme si on demandait à un bébé de naître tout seul, sans l'aide de sa maman ou d'une sage-femme. Cette difficulté qu'on rencontre, ce qui nous empêche de vivre. Et le pire c'est de ne pas être capable de prendre la parole quand on veut, par peur des jugements d'autrui. Quand tu te sens ligoter à une chaise et que quelqu'un te pointe un couteau au coup pour t'empêcher de parler ou prendre la parole. Parce que oui, c'est bien de penser à tout ce qu'on ressent, cette sensation d'inutilité, de vide et de peur. Cette sensation d'être observé vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept, sans relâche. Mais si on pouvait se confier à quelqu'un, ça serait mieux n'est-ce pas ? Mais c'est impossible parce qu'on a l'impression de ressentir une boule dans la gorge qui empêche les mots de sortir, qu'on a l'impression d'être menacé de mort si on ouvre la bouche. Alors on garde tout en soit puis on trouve nos moyens à nous pour s'évader de ce monde. Certains trouve la mort, d'autres arrive à retirer cette peur de leur esprit. Personnellement, je me sens enfermer. Je me sens dans une cellule fermé à double tour, dans un monde parallèle. Un peu comme si vous vous étiez dans un monde parfait et que moi je me retrouvais dans un monde où tout se dégrade au fur et à mesure que le temps passe. Et en effets, je sais très bien qu'une question vous tracasse depuis quelques temps. Pourquoi je me sens ainsi ? Et bas à vrai dire, moi-même je ne sais pas. J'espère que vous me pardonnerez.
Je repris mes esprits et termina ma journée de cours inintéressant à songer de plus belle. Les mêmes réflexions sortaient une nouvelle fois des bouches de professeurs, certains même provoquent au point ou je ne pus retenir ma colère deux seconde de plus et avec qui je fini dans le bureau du principal, ce qui ne changea pas mon habitude. Ça en deviendrait même des rendez-vous prédéfinis et voir même ponctuel avec tout ce nombre de fois ou je me retrouve assis sur cette chaise. Je me familiarise avec le bureau et même avec le matériel. Puis c’est avantageux pour moi puisque je peux raté une très grande partie des cours que même mes camarades ne prennent même pas le temps de me les copier puisqu’il savent très bien que je prendrais même pas le temps de regarder que ça sera placé dans ma pochette que j’ouvre jamais après avoir posé les feuilles. Bref, retourner dans ce bureau ne m’a jamais vraiment posé problème, et le proviseur commence très bien à le comprendre lui aussi. Il commence tellement à le comprendre qu’il ne prend même plus le temps de me demander pourquoi je suis là et il ne prend même plus le temps de me parler. Il me donne du travaille et me place dans la salle des personne en heure de colle. Mais bon. Maintenant vous savez comment se termine mes journées la plupart du temps.
Après une longue journée, je rentra chez moi, la musique dans les oreilles, la tête baisser et les pensées qui me tourner encore et encore dans la tête. J’en devenais presque folle.
Une fois fasse a la porte d’entrée je pris une grande bouffée d’aire et l’ouvrit. J’eus à peine le temps de posé mon pieds qu’une voix rauque rempli de colère résonna dans toute la maison.
« J’ai eu un appelle de ton établissement scolaire ! C’est quoi ton but au juste ? Tu vas continuer combien de temps ? »
Je ferma la porte derrière moi tout en rétorquant le plus vite et plus fort que possible.
«  Et toi c’est quoi ton but ? Me faire croire que t’as du pouvoir sur moi ? Tu n’en as aucun Christophe ! Tu es peut-être présenté et nommé comme mon père sur les feuilles, mais ce ne sont que des bout de papier, rien de plus. Ce n'est pas toi qui m’a fait naître, c’est pas toi qui m’a créé, c’est pas toi qui m’a éduquer ! Et puis, tu n’es rien pour moi ! Juste une personne, c’est tout. Alors non, ne crois pas que tu as le moindre pouvoir sur moi. »
Je monta directement dans ma chambre sans attendre la moindre réponse de sa part. Je jeta mon sac à coté, puis je me jeta sur mon lit. Je tourna la tête et regarda le cadre photo posé sur ma table de chevet. C’était une photo de famille, moi avec mes parents. J’avais vécu tellement de choses avec eux. Tous les soirs je m’endors en fermant les yeux et me plongeant dans un souvenir que j’ai vécu avec eux. Ce soir je n’eus a peine le temps de me rappeler d’un souvenir que je sombra dans un sommeil profond.
© Théa Halut,
книга «Dernier souffle».
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